Mercredi 26 juin à l’occasion du G20 qui se déroulera à Osaka (Japon) les 28 et 29 juin, Vincent Bruneau, fondateur de la start-up Sparkup, remettra au président Emmanuel Macron 15 recommandations émises par les 36 entrepreneurs Français sélectionnés lors du G20 des jeunes entrepreneurs. Le jeune startuppeur éclaire pour Forbes France les mesures proposées.
Que préconisent les entrepreneurs français pour donner un coup de fouet à l’économie et à l’entrepreneuriat de la startup nation ? Forbes France vous présente les mesures remises ce matin du 26 juin à Emmanuel Macron, émises par les 36 entrepreneurs français de tous horizons sélectionnés lors du G20 des jeunes entrepreneurs, qui avait eu lieu à Fukuoka au Japon en ami. Les 15 mesures sont organisées en 5 grands axes qui vont de la promotion du libre-échange à l’éducation entrepreneuriale.
– Mettre en place une société de droit international (statut unique, création simplifiée)
– Travailler à une uniformisation des procédures au niveau européen 100% digital
– Création d’un “pass export” : taxation simplifiée et obtention light des visas
Vincent Bruneau : ” Il est selon nous nécessaire d’accélérer les mesures en faveur du libre-échange, la mobilité et l’esprit d’entreprise . Soutenir la mobilité transfrontalière des jeunes entrepreneurs est selon nous d’une importance capitale, en établissant un programme de visa pour jeunes entrepreneurs, en élargissant et en harmonisant les accords de mobilité des jeunes et les programmes de visas de voyage d’affaires existant.”
– Encadrer les cautions personnelles dans le cadre du financement bancaire
– Orienter l’assurance vie vers le financement des PME
– Sanctuariser le Crédit Impôt Recherche
Vincent Bruneau : “Il faudrait améliorer l’accès au financement et aux capitaux, mais aussi créer une infrastructure numérique réduisant les obstacles au financement, permettant notamment aux entrepreneurs d’accéder rapidement à des informations sur les instruments financiers, les aides, subventions et autres ressources appropriées.”
– Créer une cotation BDF : note sociale et environnementale
– Créer un taux d’imposition réduit pour les entreprises vertueuses au niveau RSE.
– Créer un statut équivalent au statut JEI pour les entreprises à mission (ESUS).
Vincent Bruneau : “Nous sommes convaincus qu’il faut soutenir l’esprit d’entreprise en tant que levier, pour relever les défis sociaux et environnementaux. Il est également nécessaire d’encourager les modèles d’entreprises durables en faisant référence aux Objectifs de Développement Durable des Nations Unies dans les politiques et les programmes de soutien aux entrepreneurs.”
– Accélérer l’installation de l’internet très haut débit dans la province
– Défiscaliser les services à la personne âgée pour l’accès au numérique
– Inviter les collectivités à adopter l’open data, favoriser l’e-gouvernement
Vincent Bruneau : “Investir dans les infrastructures et les services numériques pour le développement et une croissance partagée est un élément très fort. Mettre en place une gouvernance numérique permettrait de rationaliser l’accès, simplifier les procédures administratives et créer un environnement plus favorable aux entreprises, tout en en faisant profiter les citoyens”.
– Intégrer des témoignages d’entrepreneurs dans le programme scolaire (collège)
– Renforcer le mentorat pour encourager les novices de l’entrepreneuriat
– Un portail unique de création d’entreprise (obligatoire ou non)
Vincent Bruneau : “Assurer une éducation entrepreneuriale de qualité doit pouvoir consolider l’avenir de la société. Et ce dès le collège et le lycée puis dans les universités, ainsi que dans le cadre de la formation continue, afin que tous les étudiants soient sensibilisés aux aspects concrets de l’entrepreneuriat.”