Génération Y : un terme qui résonne comme un nom de code et pourrait prêter à sourire !
Pourtant, il suscite l'intérêt des sociologues, qui n'en finissent pas d'analyser les comportements spécifiques de ces jeunes nés en 1980 et 2000. Mais qui sont réellement ces millennials ? Et comment leurs aspirations influencent-elles le monde de l'entreprise ? Plongée (en eaux troubles) dans l'univers d'une jeunesse qui prend le pouvoir ...
Quand fraîchement diplômée de son école de marketing, Axelle obtient un CDI dans une grande entreprise, elle est convaincue que la vie lui fait un cadeau.
Mais elle va très vite déchanter ! Management rigide et tâches rébarbatives : le quotidien d'Axelle n'a rien d'un conte de fées ! Les journées lui paraissent interminables et aucune mission ne trouve grâce à ses yeux. Sans s'en douter, Axelle est victime de bore-out, ou syndrome de l'ennui au travail.
Un exemple classique, qui illustre le malaise de la génération Y lorsque le monde de l'entreprise ne répond pas à ses attentes !
Selon une étude publiée par l'Institut Français d'Opinion Publique, 4 jeunes diplômés sur 10 exigent de leur hiérarchie des méthodes de management bienveillantes. Capricieux, les millennials ?
Disons plutôt, désireux d'être respectés par leur aînés ! Et ce, malgré leur jeune âge et leur inexpérience ...
Il est loin le temps où les jeunes diplômés s'intéressaient peu à la stratégie de leur entreprise.
La génération Y est aujourd'hui porteuse de valeurs, notamment dans les domaines de la solidarité et de l'écologie. Et elle n'est pas prête à les solder en échange d'un salaire mensuel !
Mais au juste, de quoi rêve les millennials ? D'un monde de l'entreprise qui fasse la part belle à l'humain ! Il ne s'agit plus simplement de travailler, mais bel et bien de vivre une expérience enrichissante d'un point de vue personnel. Une nuance qui fait toute la différence ...
La génération Y est pétrie de nouvelles technologies. Nourrie au biberon des réseaux sociaux, elle a appris des modes de communication que ne connaissaient pas ses aînés.
Comment l'entreprise doit-elle réagir ? En comprenant le besoin de valorisation exprimé par les millennials. Contrairement à leurs aînés, les jeunes diplômés ne considèrent pas comme méritoire d'effectuer un travail de l'ombre. Habitués à se mettre en scène sur Facebook, Instagram ou Snapchat, ils apprécient le fait d'être valorisés pour ce qu'ils font. Et ce, de façon quasi instantanée !
Le cabinet eMarketer s'est intéressé au temps passé par les millennials devant leurs écrans : celui-ci est en moyenne de 4 heures par jour (hors télévision). C'est donc désormais sur smartphone, tablette, ou PC que les jeunes « consomment » de l'information.
Quelles conséquences pour l'entreprise ? Les pratiques doivent changer, notamment dans le domaine de la formation. Celle-ci doit intégrer des solutions innovantes et connectées. Pour former correctement la génération Y, encore faut-il utiliser des outils qui lui sont familiers ...